Résistance(s) conte l'histoire de deux jeunes filles – une allemande et une française – confrontées à la dictature nazie.
Sophie Scholl milite secrètement à Munich au sein du mouvement «La Rose Blanche» fondé par son frère et un de ses amis étudiants.
En Picardie, la jeune Française, fille de cheminot qui participe aux sabotages organisés contre l'occupant, cache une amie juive.
Nous sommes en 1943. Sophie s'apprête à prendre un train pour aller distribuer ses tracts politiques à Stuttgart. Les tracts citent Goethe notamment*
Très loin de chez elle, à l'Est, l'autre jeune fille sort d'un train. Elle a désormais un numéro sur le bras.
Un mot les réunit : résistance.
A travers ce parcours parallèle de deux jeunes filles, symbolisé par une barrière qui se déplace sur scène et un décor mobile, les élèves ont assisté à l'émergence de la résistance et à sa mise en oeuvre depuis deux points de vues que tout oppose a priori, c'était sans compter la volonté de liberté et de fraternité de chacune....
Les élèves ont pu échanger avec la troupe et écouter le témoignage poignant de Bernard Neplaz, fils de résistant haut-savoyard, sept ans en 1939. Nous le remercions vivement de s'être déplacé et d'avoir éclairé nos élèves sur le sens de la liberté, bafouée encore en 2022.
*Ce qui émerge de l'abîme/Peut prendre forme violente,/Et conquérir la moitié du monde,/à l'abîme le mal retourne./Déjà règne la peur,/Les despotes sont perdus Goethe